mardi 26 mai 2015

LE MOT DE PAULO COELHO

"Quand un professeur fait découvrir quelque chose à un élève, lui aussi fait une découverte.
 
Paulo Coelho, romancier brésilien

lundi 18 mai 2015

L'ado déchaîné

Les élèves de l'accompagnement personnalisé de seconde ont réalisé le tout nouveau journal du lycée
Voici "L'ado déchaîné" n°1





mardi 12 mai 2015

Des livres en tête: le phénomène BOOKFACE.

Tou(te)s les bibliothécaires du monde ont le même souci: voir les livres dormir dans les rayonnages, se couvrir de poussière, devenir repoussants et finir au pilon. Car on les aime, les livres. On les a accueillis avec plaisir, on les a couverts avec soin, on les a recommandés aux visiteurs, on les ramasse lorsqu'ils tombent. Et le plus souvent, on les oublie, nous aussi, dans la multitude des publications nouvelles.
Fort heureusement, une nouvelle mode venue des pays anglo-saxons a vu le jour, et redonne espoir aux amis des livres. Il s'agit du bookface.  (Qui n'est pas incompatible avec Facebook, puisqu'un groupe dédié à cette mode existe sur le réseau social, mais ça vous le verrez de chez vous !) Le bookface, comme son nom l'indique à ceux qui parlent anglais, consiste donc à se faire prendre en photo derrière une couverture de livre, qui devient alors une partie de notre corps, remplace notre visage, ou se fond dans le décor ambiant.
Les résultats sont amusants, et parfois spectaculaires.
 
 
Ainsi, les livres retrouvent une seconde vie, les bibliothécaires sont aux anges, et les lecteurs retrouvent le chemin des rayons perdus, tout en se divertissant. La preuve dans cet article qui explique plus en détail comment l'on fait.
Au niveau du CDI, bien entendu, nous serions heureuses de participer à ce mouvement planétaire ! Si certains d'entre vous ont envie de fouiller dans les livres et de se faire immortaliser, c'est avec plaisir que nous prendrons la photo pour la publier ici. Et si, par la suite, vous voulez diffuser votre bookface, sachez que l'une de nos collègues organise un concours en ligne, ouvert à tous: les détails sont disponibles en suivant ce lien, et cela promet d'être réjouissant. Alors à très vite, et soyez créatifs !

lundi 11 mai 2015

LE MOT D'AMBROSE BIERCE

“Lycée. 1/ Ecole antique où l'on s'entretenait de philosophie. 2/ Ecole moderne où l'on discute de football.”
A.Bierce, Le Dictionnaire du Diable

lundi 4 mai 2015

CONCOURS DU PRINTEMPS: histoires d'animaux

Les fleurs éclosent, les abeilles bourdonnent, les moustiques se frottent les pattes en voyant les jupes raccourcir.Le printemps est bien là, et avec lui c'est la nature tout entière qui se réveille. Le cerf brame au fond des bois, les baleines organisent de grands rassemblements dans des mers lointaines, le panda savoure le bambou nouveau, la documentaliste propose des lectures de saison ... ainsi qu'un GRAND CONCOURS !  
En attendant les grandes vacances, ces lectures printanières vont vous faire voyager sur les traces de nos amies les bêtes: des lions de l'irréelle Afrikwana aux lévriers britanniques, des fermes du Yorkshire aux casseroles allemandes, le monde animal est une source d'inspiration sans fin pour les romanciers de tout poil.


Et ce n'est pas nouveau: Apulée nous raconte les aventures de l'âne Lucius à l'époque de Marc-Aurèle ! L'animal est lié à l'Histoire, bien souvent:  Günter Grass condense toute l'histoire de l'Allemagne en un récit de 9 mois, conté par un poisson disgracieux, Le turbot; Robert Merle fait de ses dauphins parlants un enjeu de la Guerre froide.
Et quand l'imagination prend le dessus, on trouve malgré tout un reflet de nos vies dans ces histoires d'animaux: l'existence mesquine de Gregor Samsa, voyageur de commerce, se devine dans sa nouvelle apparence d'insecte monstrueux; lorsqu'ils chantent Bêtes d'Angleterre, les héros de La ferme des animaux ont beau parler de liberté, ils vivent sous un régime totalitaire qui nous rappelle de tristes souvenirs.
Est-ce plus facile de parler de la condition humaine sous un masque animal ? La Fontaine en a fait de fort jolies Fables, et le drame des camps de concentration est très bien illustré par Art Spiegelman dans la série Maus, devenue classique. On reconnaît l'humain, déguisé en souris, dans une infinité de détails: le père du héros est surnommé "Le Cheik", par exemple, car il ressemble à l'acteur Rudolf Valentino qui a créé ce rôle. Devenu vieux, il ne mesure pas ses forces et continue à bricoler, à grimper sur les toits ... où le vertige le prend. Pour une souris c'est étrange, mais les humains que nous sommes  le comprennent bien ... Et toutes ces petites choses font qu'on se sent très proche des personnages , malgré leurs moustaches et leur museau pointu.
D'autres histoires, moins dramatiques, nous parlent aussi; les animaux de F'Murr sont aussi farfelus que des Hommes peuvent l'être, et leur vie de troupeau n'a pas grand-chose à envier à notre vie politique, à nos petits soucis matériels, à nos préoccupations quotidiennes: Marconi, le morse, n'a d'autre souci que de fortifier ses poils de moustache. Lorsqu'on regarde les publicités télévisées, on se dit , finalement, qu'il n'est pas très loin du consommateur moyen... Le corbeau dépressif de Fred est hanté par l'explosion de la friteuse de Tchernobyl: peut-on lui en vouloir, quand notre vie entière est placée sous le signe de la pollution ?
Bref, toutes ces histoires de bêtes, je l'espère, vous donneront envie de venir fouiner au CDI, et de participer au dernier concours de l'année. Il suffit de feuilleter les livres pour trouver les réponses aux questions, et de nous rendre le bulletin de participation avant le 5 juin.
Nous espérons vous voir nombreux , et en attendant vos réponses profitez bien des beaux jours !